Tu bosses pendant que ton mini t’appelle pour la troisième fois ? Tu passes du temps avec eux, mais t’as la tête pleine de to-dos à rallonge ? Bienvenue dans le quotidien (pas toujours fun) de beaucoup d’entre nous. La culpabilité des mamans entrepreneures, c’est ce truc qui serre le ventre, qui revient toujours quand on pense avoir trouvé un équilibre. Et si on arrêtait de la laisser piloter nos journées ?
Dans cet article, je te partage ce que je vis (et ce que tu vis peut-être aussi). Et surtout, des pistes pour te lâcher la grappe.
Pourquoi la culpabilité maternelle est si tenace chez les entrepreneures
L’injonction à la perfection
Parce qu’on veut tout bien faire. Être présente, douce, patiente, tout en étant ambitieuse, alignée, organisée…
Bref : parfaite ! L’injonction à la « maman idéale » est partout, et elle pèse lourd…
Le mythe de la super-maman 2.0
Et puis, il y a cette foutue image qu’on nous colle. Tu vois le personnage « le blond » dans les sketchs de Gad Elmaleh ? La version maman, c’est cette femme toujours nickel :
– ultra dispo avec ses enfants ;
– hyper douce en permanence ;
– méga inspirante sur Insta ;
– avec un business qui cartonne, bien évidemment !
Le cliché de la maman parfaite version 2.0. La mère multitâche, toujours souriante, jamais dépassée. On la voit partout et forcément, on culpabilise de ne pas lui ressembler.
Quand passion rime avec culpabilité
Et quand on est dirigeante, on ajoute une couche : notre business, c’est aussi une passion qui nous anime. Perso, je le considère un peu comme mon troisième bébé 😉. Mais les journées ne font que 24h. Hélas ! Et jongler devient vite épuisant. Résultat ? Cette foutue petite voix qui dit qu’on n’est jamais assez.
Elle agit comme un bruit de fond constant :
– quand tu avances dans ton business → elle te rappelle que tu n’as pas passé assez de temps avec tes loulous.
– quand tu bloques une demi-journée avec eux → elle n’oublie pas de te rappeler tout ce qu’il te reste à faire côté taf.
Bref, tu te sens toujours en décalage avec ce que tu fais et ce que tu crois devoir faire.
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Comment reconnaître les signes de culpabilité maternelle
Les signaux d’alarme au quotidien
Tu termines un coaching, t’entends ton enfant pleurer et tu te dis « j’aurais pas dû le laisser si longtemps ». Tu passes l’après-midi avec eux, mais tu penses à ton lancement. Tu te reconnais ? Ce sentiment d’être constamment le 🍑 entre 2 chaises, c’est le signe que ta charge mentale explose. Tu veux être partout, tout le temps. Et en voulant tout bien faire, tu ressens surtout que tu ne fais rien correctement. Et bonjour Madame Frustration, la sœur de Madame Culpabilité…
Quand même la satisfaction devient coupable
Il y a aussi les moments où tout roule. Ceux où tu as (enfin) l’impression d’avoir trouvé un semblant d’équilibre. Et là, cette petite voix revient : « t’aurais pu mieux faire. » Comme si le repos ou la satisfaction n’étaient pas permis. Ce que tu vis, ce n’est pas juste un manque d’organisation. C’est le reflet d’un conflit intérieur typique de la culpabilité des mamans entrepreneures. Et le premier pas pour le désamorcer, c’est de l’observer sans jugement.
5 stratégies pour réduire la culpabilité des mompreneures
Bon à savoir : tu n’es pas seule. Et non, tu ne fais pas tout de travers. Et ce n’est pas une histoire 100% féminine hein ? Les papas subissent aussi ce grand écart entre famille et boulot.
Voici ce qui m’aide (et pourra sûrement t’aider aussi).
1. Nommer tes émotions pour prendre du recul
Juste dire « OK, là je culpabilise parce que je travaille au lieu d’être avec eux ». Ça crée de la distance. C’est une pensée qui arrive, que tu chopes au vol et que tu poses là. Mais tu n’es pas ta pensée. Elle ne te définit pas.
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2. Clarifier tes vraies priorités (pas celles d’Instagram)
Les tiennes, pas celles d’Insta ou de ta voisine. Aujourd’hui, c’est peut-être ton offre. Demain, un puzzle avec ton mini. Les deux comptent. Les deux se valent. Il n’existe pas de modèle universel à suivre.
3. T’adresser à toi comme à une amie
Tu lui dirais qu’elle est nulle parce qu’elle a zappé un mail ou qu’elle a laissé les enfants devant un dessin animé pour finir un devis ? Non. Tu lui dirais : « t’inquiète, tu as fait ce que tu pouvais. ». Alors fais-toi ce même cadeau. Applique-toi cette même tendresse, cette même bienveillance.
4. Planifier de manière réaliste
Stop aux to-do lists de ministre quand tu n’as qu’une matinée devant toi. Vise réaliste. Moins de frustration, plus de satisfaction ! 🌟Je te comprends, je suis la spécialiste des listes de tâches interminables dans un laps de temps beaucoup trop court, mais j’y travaille.
5. Oser demander de l’aide
Ce n’est pas une faiblesse. C’est même presque du bon sens. Papa, coparent, mamie, réseau, copine, baby-sitter : tu as le droit de ne pas tout porter seule. Et accepte que parfois :
– ton organisation soit bancale ;
– ton agenda change à la dernière minute ;
– ton enfant débarque en visio.
Ce n’est pas un échec. C’est juste la vraie vie !
✅ Bref : la culpabilité des mamans entrepreneures n’est pas une fatalité. Elle se repère, se comprend, se met à distance.
Arrêter de viser l’équilibre parfait : la clé de la sérénité
L’équilibre parfait n’existe pas
Tu ne seras peut-être jamais 100 % dispo pour ton business et pour tes enfants en même temps. Et tu sais quoi ? C’est pas grave. C’est même normal. L’équilibre parfait, celui des photos Pinterest ou des stories bien lissées, c’est un mirage.
Viser un équilibre réaliste et flexible
Par contre, tu peux viser un équilibre réaliste. Celui qui :
– bouge selon les saisons ;
– s’adapte aux besoins de ta famille ;
– respecte ton niveau d’énergie ;
– accepte les jours avec et les jours sans ;
– ne te fait pas culpabiliser dès que tu dévies du plan.
Accepter d’être présente à moitié, parfois, c’est déjà énorme. Parce que tu fais de ton mieux, avec ce que tu as. Et c’est largement suffisant. Ton business mérite ton énergie. Tes enfants aussi. Alors, commence par prendre soin de toi. 💜
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