Tu te demandes pourquoi certains avancent plus vite que d’autres quand ils montent leur boîte ? Tu te sens freiné, comme tiré en arrière, alors que tu donnes tout pour ton activité ? Et si ce n’était pas ton idée le problème… mais l’entourage de l’entrepreneur que tu es en train de devenir ?
Moi, si on m’avait dit à quel point le regard des proches pouvait peser. Combien leurs peurs, leurs remarques ou leurs doutes allaient me ralentir. J’aurais gagné du temps. Vraiment.
Parce que non, on ne part pas tous avec les mêmes chances au démarrage. Alors, dans cet article, je te livre ce que j’aurais aimé lire à mes débuts : 6 conseils pour avancer, même quand le soutien n’est pas au rendez-vous.
1. Prends conscience de l’impact de tes proches sur ton business
C’est la base. Avant même de te protéger ou de faire des choix, il faut réaliser à quel point ton entourage d’entrepreneur peut avoir une influence sur ta motivation, ta vision, ton état d’esprit.
Peut-être que tu entends des petites phrases bien senties comme :
- « Tu crois vraiment que ça va marcher, ce truc ? »
- « Tu cherches pas plutôt un vrai boulot ? »
- « Moi je pourrais pas vivre avec autant d’instabilité… »
Elles ont l’air anodines, mais à force, elles s’accumulent.
Elles s’installent. Et elles te bouffent de l’intérieur.
Le regard des autres, bien que bienveillant, peut déclencher des doutes que tu n’avais pas avant.
Et parfois, ça émane même de personnes très proches : parents, conjoints, amis…
Rarement par méchanceté. Mais par peur, par inquiétude… ou tout simplement, parce qu’ils ne comprennent pas.
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2. Identifie les projections (et ne les prends pas pour toi)
Ce que les autres te lancent ne parle pas toujours de toi, mais le plus souvent d’eux.
Leurs craintes, leurs regrets, leur besoin de stabilité. Leur croyance que le salariat est la seule voie « sérieuse ». Et souvent, ça se joue dans l’inconscient.
Alors quand quelqu’un te dit : « Tu devrais plutôt te sécuriser avec un CDI », essaie de te demander : est-ce que ça part de sa propre peur ? Ou d’une réelle connaissance de mon projet ? Dans 90 % des cas, c’est la première option.
Moi, je viens d’une famille où le salariat, c’était la norme. Un père fonctionnaire, une mère assistante maternelle. Deux personnes formidables, qui m’ont toujours soutenue dans mes choix… mais qui sont sûrement aujourd’hui les deux qui comprennent le moins ce que je fais. Pas par méchanceté. Mais parce que ce monde-là leur échappe.
Et ce qui est encore plus frappant (après coup), c’est que ma mère m’a déjà confié plusieurs fois qu’un de ses grands regrets, c’était de ne pas avoir osé ouvrir sa propre boutique de vêtements. Elle en rêvait. Mais elle ne s’est jamais lancée. Trop de doutes. Trop de barrières. Trop de « ce n’est pas pour moi ».
Alors aujourd’hui, quand elle a l’air perdue face à mon activité, je sais que ce n’est pas un manque d’amour. C’est juste une projection de ses propres peurs.
3. Ne cherche pas à convaincre ton entourage du bien-fondé de ton projet pro
Je l’ai fait. Je m’y suis épuisée. J’ai expliqué, argumenté, justifié… Et plus je parlais, plus je me sentais incomprise. Pire : parfois, j’avais l’impression qu’on me regardait comme si j’étais perchée !
Mais tu sais quoi ? Tu ne dois rien à personne. Tu n’as pas besoin d’être validé pour avancer. Tu peux avoir confiance en ton projet, même si tes proches ne l’approuvent pas (pas encore, ou pas du tout).
Convaincre, c’est usant. Créer, c’est vivant. Alors, garde ton énergie pour ce qui te nourrit vraiment.
4. Fais avec (ou sans) l’entourage de l’entrepreneur
Tu ne choisis pas ta famille. Mais tu peux choisir ton cercle pro. Si ton entourage ne comprend pas ce que tu traverses, il existe une solution simple (même si elle fait un peu peur au début) : aller chercher d’autres entrepreneurs.
Et là, magie : tu vas découvrir des gens qui parlent le même langage. Qui ont vécu les mêmes doutes. Qui ne te jugent pas quand tu dis que tu taffes un dimanche ou que t’as pas dormi à cause d’un devis.
Comment faire ?
- Rejoins un réseau pro local (genre club d’entrepreneurs)
- Participe à un atelier, un afterwork, une conférence
- Échange sur LinkedIn avec des freelances dans ta thématique
- Rejoins un coworking ou un groupe WhatsApp d’indépendants
Créer du lien avec d’autres dirigeants, c’est sortir de ta bulle de solopreneur… et ouvrir le passage à de belles opportunités.
C’est ce que j’ai fait très vite dans ma nouvelle vie pro. Je me remercie encore aujourd’hui d’avoir osé franchir la porte d’un club d’affaires près de chez moi.
J’y ai trouvé l’énergie collective, le soutien, le partage dont j’avais cruellement besoin à ce moment-là. Et ça change tout !
5. Entoure-toi de ceux qui dopent ton mental de chef d’entreprise
Tu n’es pas obligé de couper les ponts. Mais tu peux choisir de quoi tu parles, avec qui. Tu sais déjà qui te booste… et qui te vide de ta batterie à chaque discussion.
Alors, fais le tri :
- Tu n’es pas forcé de papoter business à ta tante sceptique.
- Tu peux dire « non merci » aux conseils non sollicités.
- Tu peux changer de sujet quand tu sens que ça glisse vers le jugement.
Protéger ton projet, c’est aussi préserver ton mental. Et ça, c’est non négociable. Parfois, ce n’est pas une « mauvaise personne », mais juste pas la bonne pour t’écouter.
Je l’ai compris un soir où j’étais en plein doute, un vrai moment de down. J’avais besoin d’en parler, d’énoncer mes peurs à voix haute. Et mon conjoint était là. Mais lui, il ne vient pas de ce monde-là.
Alors quand je lui ai exprimé mes inquiétudes, il les a finalement amplifiés (sans le vouloir). Parce que l’incertitude, l’entrepreneuriat, la prise de risque, c’est beaucoup pour lui aussi. Et ce jour-là, j’ai appris quelque chose : mes angoisses, je ne devais pas les poser sur ses épaules.
Depuis, je me tourne vers d’autres personnes. J’ai créé mon entourage d’entrepreneure. Celui qui me booste, qui comprend ce que je traverse, parce qu’il l’a expérimenté ou le vit encore : des amis, des membres de mon réseau ou même des connexions sur LinkedIn.
6. Recentre-toi sur ton « pourquoi » tu t’es lancé à ton compte
Quand tout tangue, quand les doutes s’invitent, quand personne ne semble croire en toi… Il reste toi, ton feu intérieur, et ton fameux « why ».
Pourquoi t’es-tu lancé ? Qu’est-ce qui t’a donné envie de quitter le salariat, de créer, de proposer tes services, de te mettre en mouvement ? Cet objectif de départ, c’est ta boussole. Il va t’aider à tenir le cap même quand ton entourage te critique ou te freine (consciemment ou pas).
Reviens à ce qui compte. Écris-le si besoin. Affiche-le ! Et rappelle-toi : ce n’est pas eux qui portent ton projet. C’est toi.
Tu n’es pas seul à vivre ça (vraiment pas)
Si tu t’es reconnu dans tout ça… c’est que tu es sur le bon chemin. Car oui, la trajectoire de l’indépendance pro est parfois solitaire, mais elle ne doit pas l’être en permanence.
Tu peux choisir « tes business friends ». Tu peux fixer des limites avec ton environnement. Tu peux avancer, même sans leur soutien absolu. Et tu peux t’entourer autrement : d’outils, de méthodes, de gens qui croient en toi.
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